1ère leçon de Napoléon pour capter l’attention : VOUS
Quand Napoléon arrive sur son champ de bataille. Il ne dit pas : « Bonjour je suis le chef des armées ; on va voir comment vaincre le Piémont. » Il dit : « soldats, vous avez froid, vous avez faim, vous avez gagné des victoires sans canons, vous avez bivouaqué sans pain et sans eau de vie, vous avez traversé des rivières sans ponts… »
Vous aussi ! commencez donc par parler à vos invités en parlant d’eux, de leur situation, de leur contexte. C’est parce que vous parlez d’eux qu’ils vous écoutent.
Un exemple vécu ?
J’arrive dans une salle pleine de salariés qui n’avaient pas du tout envie d’être formés à « Comment écrire des e.mails efficaces ». Imaginez la catastrophe, si j’arrive et que je commence à dire : « Bonjour, j’ai créé une méthode pour mieux rédiger vos mails ». En visio ou en présentiel, c’est le lancer de tomates assuré ! (et là c’est beaucoup plus « sécure » d’être à distance).
Jugez de la différence avec la méthode Napoléon : «Bonjour, chaque jour vous écrivez des mails et vous vous apercevez que vous n’êtes pas lu jusqu’au bout »
Le hochement de tête que vous obtenez de votre auditoire, même flouté à travers un écran vous prouve que vous êtes en train d’intéresser chaque personne.
Suggestion : plus votre auditoire est blasé, inattentif, plus vous arriverez à lui donner envie de vous écouter. Succès garanti.
2ème leçon de Napoléon : JE
Après avoir dit « vous », que fait Napoléon ? Il se présente : « Je suis le chef des armées ».
Pour vous, c’est le moment de dire qui vous êtes si l’auditoire ne vous connaît pas (évitez de dire que vous êtes Napoléon).
Si les invités vous connaissent, c’est toujours le moment de dire : « Je » avec cette fois une phrase de conviction pour donner de la force à ce qui va suivre. Par exemple : « Je suis convaincu.e que le prototype que nous mettons en place est celui qui nous fera gagner du temps » Cette phrase sera bien sûr complétée de chiffres au moment où vous développerez votre idée.
3ème leçon de Napoléon : NOUS
Clarifiez votre objectif de communication. Emmenez votre auditoire vers une action concrète, comme Napoléon : « Ensemble, nous allons vaincre le Piemont et l’Italie ! ». Eviter d’informer pour informer. Votre auditoire est submergé d’information. Ce qu’il aime, c’est l’information qui lui permet une action.
Une action, cela peut être : donner son accord, choisir un partenaire, s’engager à, proposer des critères d’amélioration…
Vous voyez bien la différence si vous dites : « Nous allons voir les avantages du logiciel » et :
«A la fin de mon temps de parole, je vous demanderai de me donner 1 avantage du logiciel. »
4ème leçon de Karine
Créez de la proximité avec votre auditoire en interpellant chacun par son prénom. Terminez vos phrases par une légère apostrophe : « n’est-ce pas Pierre ? -ou débutez par- Chloé, Patrick me diront ce qu’ils en pensent ». Ces prénoms maintiennent l’attention des appelés comme des non appelés qui se disent qu’ils vont l’être à leur tour.
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